vendredi 24 juin 2016

Brexit, le crépuscule de la servitude

« Courageux et libre, le grand peuple britannique vient de se hisser à la hauteur de son histoire et d’administrer une formidable leçon de liberté aux autres peuples du continent.
En ce 24 juin au matin, une chose est sûre : l’Histoire vient de basculer.
Non seulement le Royaume-Uni va reprendre sa liberté mais tous les peuples d’Europe, les uns après les autres, vont désormais exiger d’avoir aussi la même possibilité.
En sortant leur pays de l’infâme piège tendu par Washington depuis 1951, les Britanniques viennent de rendre au monde un service comparable à celui de 1940.
En ce 24 juin 2016 au matin, la prétendue « construction européenne » vient de commencer son effondrement final. »

samedi 18 juin 2016

La formation de la classe ouvrière anglaise, d’Edward P. Thompson

L’historien marxiste Edward P. Thompson fit paraître en 1963 un important ouvrage historique, devenu depuis un classique dans le monde anglo-saxon : La formation de la classe ouvrière anglaise. Il y traite avec un luxe de détails (et un style souvent déroutant) du contexte politique, social et économique de la fin du XVIIIème siècle et du début du XIXème siècle dans une Angleterre marquée par les guerres napoléoniennes et la Révolution industrielle. L’auteur, qui appartient au « marxisme occidental » dont j’ai déjà évoqué une autre figure, en profite pour y montrer, au milieu du chaos d’une ère de guerre civile larvée, l’action autonome du prolétariat naissant, dans un esprit d’opposition au dirigisme de parti (Thompson est un dissident du Parti communiste britannique), et au primat de la théorie alors incarné par le philosophe français Louis Althusser.

jeudi 2 juin 2016

Le fascisme vu de gauche : Analyse du cas Alain Soral


C’est en 1964 que le théoricien traditionnaliste et pro-mussolinien Julius Evola faisait paraître son essai, Le Fascisme vu de droite. Introduit en France notamment par la Nouvelle Droite d’Alain de Benoist, le fasciste italien alimente désormais la propagande idéologique de M. Alain Soral, par l’intermédiaire de son site internet.

Quoi de plus pertinent que de détourner le titre d’origine pour baptiser l’analyse du discours soralien, lorsque celle-ci provient de son ancienne famille politique, je veux dire le camp communiste ?