« Ma pratique de la guerre peut se résumer en quatre propositions :
En deuxième lieu : je n’attaque que les choses contre lesquels je ne trouverais pas d’allié, où je suis seul à combattre, seul à me compromettre… Je n’ai jamais fait publiquement un pas qui ne m’eût compromis. C’est là chez moi le critérium de la véritable façon d’agir.
En troisième lieu : je n’attaque jamais de personnes, je ne me sers des personnes que comme d’un verre grossissant au moyen duquel on peut rendre visible une calamité publique encore cachée et difficilement saisissable. »
(Nietzsche, Ecce Homo, « Pourquoi je suis si sage », pp.211-212).
En ces temps d’écologisme triomphant (médiatiquement, sinon toujours dans ses revendications politiques -quoi qu’il nous ait déjà coûté, avec Nicolas Hulot, ce qui restait de l’extraction pétrolière française, ce dont bien entendu presque personne ne parle), il me paraît nécessaire de rappeler que, si les préoccupations environnementales sont légitimes, la nature, lorsqu’on en fait une idole de plus, peut aisément faciliter l'acceptation du pire.
En l’occurrence, le travail suivant correspond à un devoir maison, que j'ai réalisé dans le cadre d'un cours sur la philosophie de l'environnement à l'Université Paris 10. Il traite de la place de l’écologisme dans la théorie et la pratique du totalitarisme national-socialiste allemand (un pays riche d’une longue tradition de penseurs écologistes, comme on le sait…).
=> https://www.fichier-pdf.fr/2019/07/25/devoir-maison---se-battre-pour-la-natur/
Post-scriptum du 29 octobre 2019: signalons que l'excellent travail de Peter Staudenmaier, que nous utilisions comme source, a depuis été traduit en français: http://www.gaucheliberale.org/post/2019/10/27/L-écologie-fasciste-%3A-l-«-aile-verte-»-du-parti-nazi-et-ses-antécédents-historiques
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