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mercredi 15 novembre 2017

Propos, pensées et sentences mêlées (1)

« You'll have to think harder than you've ever done before, because you will be on your own -relying on your own judgment and the logic of the arguments you hear or consider, rejecting all authorities and all bromides, and taking nothing on faith. »
-Ayn Rand.

samedi 8 avril 2017

La Raison de Rome. Naissance de l’esprit critique à la fin de la République, de Claudia Moatti

On présente volontiers la civilisation romaine de l’Antiquité comme une civilisation martiale, païenne (le dieu de la guerre, Mars, y fut vénéré et loué sans commune mesure avec son équivalent grec, Arès), militarisme auquel devait contribuer même une partie de sa philosophie ; une civilisation fortement hiérarchique, qui inventa l’autorité (incarné par l’institution sénatoriale) comme principe de gouvernement (cf Hannah Arendt, « Qu’est-ce que l’autorité ? » in La Crise de la Culture), là où les Grecs inventèrent la démocratie et la remise en question de la tradition au profit de l’interrogation illimitée (ce que Cornelius Castoriadis a appelé le principe d’autonomie).

vendredi 21 août 2015

La République, de Cicéron

« Celui qui préside aux destinées de la République doit avoir pour but le bonheur de ses concitoyens. Qu'il travaille constamment à donner à l'État puissance, richesse, attitude glorieuse, sans s'écarter des voies de l'honneur et de la vertu. »
-Cicéron, Ad Atticum, VIII, 11.
Lu De la République, de Cicéron (en latin De Republica). Un ouvrage admirable, considéré dès l’Antiquité comme le chef d’œuvre de Cicéron.

vendredi 17 juillet 2015

La République, de Platon


Lu La République, de Platon. Incontestablement une œuvre majeure, ne serait-ce que par son ampleur (dix livres, pas un de moins) et la variété des thèmes traités. Si le dialogue s’amorce par la tentative de Socrate de faire ressortir la fausseté de l’équivalence posée par Thrasymaque entre l’injuste et l’avantageux, ce n’est que vers la fin du traité, lorsque Platon [R1] souligne le caractère néfaste de la tyrannie, que l’objectif est atteint. Entre temps, le lecteur aura eu le temps de découvrir une description du régime idéal, une classification des régimes politiques en fonction des types de caractères, des réflexions sur la philosophie, les sciences et les arts, une définition de la dialectique, des arguments en faveur de l’immortalité de l’âme et une quête permanente de « la vie la meilleure ».

samedi 9 mai 2015

Le Fil d’Ariane

I :
« En un monde de mouvements amples et généraux, la questions du possible s'impose à nous, et surtout celle de la part que peut revendiquer une volonté libre. S'emparer, devant cette question, d'un point sûr, ou même d'une conviction suffisamment fondée, c'est se rendre capable de rendre des arrêts aux conséquences multiples. »
-Ernst Jünger, L'État universel (1960).
« Ce n’est pas sans y avoir mûrement réfléchi que je me suis déterminé à écrire […]. Je ne me dissimule point ce qu’il y a de fâcheux dans ma position : elle ne doit m’attirer les sympathies vives de personne. »
-Alexis de Tocqueville, Lettre à Kergolay, janvier 1831.